Lexique de l'énergie
Le jargon de l’énergie comprend une multitude de termes techniques et de concepts financiers, présents à la fois dans les contrats d’énergie et dans les factures. Ces termes comprennent notamment les différents éléments composant les prix de l’énergie, tels que les coûts de l’énergie proprement dite, les taxes, les redevances et les charges. Certains montants peuvent être variables et d’autres fixes, tandis que les factures peuvent inclure diverses taxes et la TVA, variant selon différents critères. De plus, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constituent un autre aspect complexe, impliquant des mécanismes de marché et des politiques énergétiques. Il est essentiel de comprendre cette terminologie pour naviguer efficacement dans le secteur de l’énergie et ainsi maîtriser au mieux le suivi et le choix de son contrat.
termes utilisés dans le domaine de l'énergie
Vous trouverez ci-dessous des définitions de nombreux termes couramment utilisés dans le domaine de l’énergie. Si vous ne trouvez pas un terme spécifique ou si vous avez besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter. Notre équipe est là pour répondre à toutes vos questions et vous fournir les informations nécessaires pour maîtriser au mieux le choix et le suivi de son contrat.
L’abonnement permet de rémunérer la distribution (GrDF) et le transport (GRTGaz ou Teréga). Ces coûts sont facturés par la plupart des fournisseurs à l’euro/l’euro, c’est-à-dire sans marge. L’abonnement évolue en fonction de la Consommation Annuelle de Référence mais aussi en fonction du profil de consommation.
Frais de Transport (les plus gros tuyaux gaz) : Finance les charges d’exploitation nécessaires au bon fonctionnement et à la sécurité des réseaux. Son montant est inclus dans l’abonnement Gaz.
Frais de Distribution (les tuyaux gaz de fin de ligne) : Finance les charges d’exploitation nécessaires au bon fonctionnement et à la sécurité des réseaux. Finance les charges d’exploitation nécessaires au bon fonctionnement et à la sécurité des réseaux. Son montant est inclus dans l’abonnement Gaz.
Le Biogaz est un produit de la décomposition de la biomasse. Il est produit par la fermentation de matières organiques végétales (déchets verts, composte…) ou animales (le lisier, cad les déjections). Le biogaz est ainsi considéré comme une source d’énergie renouvelable, contrairement au gaz naturel qui est une énergie fossile.
En France, la loi impose aux fournisseurs d’injecter du « biogaz / biométhane » dans le réseau de gaz naturel, selon le principe du pollueur-payeur, similaire à celui des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), où les pollueurs contribuent à la transition vers des énergies plus propres. Le surcoût de cette obligation est estimé à 5 % du coût de fourniture d’ici 2028.
Par simplicité/abus de langage, on utilise le mot « Biogaz » ou « Gaz Vert » pour remplacer le mot « Biométhane » bien que les définitions soient différentes :
En effet, le terme biométhane est un produit de la purification du biogaz. Par sa nature moins pure, le biogaz brut peut être uniquement utilisé localement dans le cadre de process. En revanche, une fois purifié en biométhane, il devient alors interchangeable avec le gaz naturel dans le réseau collectif et ainsi être acheminé jusqu’à tout point de livraison.
La CAR est l’estimation de la consommation de gaz sur un an, dans des conditions climatiques moyennes. Elle est calculée par le distributeur de réseau (GrDF) et est un élément clé pour établir un contrat gaz. Elle est mise à jour une fois par an par GrDF au 1er avril de chaque année. La valeur de la CAR influe sur l’abonnement et d’autres paramètres de facturation.
Les Certificats d’Economie d’Energie sont collectés par les fournisseurs dans les factures d’énergie. Cette collecte permet de financer les travaux de rénovation énergétique (remplacement de la production de chaleur, isolation thermique…) pour les particuliers en individuels ou en collectif et les entreprises.
Un compteur communicant est un dispositif de mesure de consommation, telles du gaz, de l’électricité ou encore de l’eau. Il transmet automatiquement les relèves au gestionnaire à distance. Ces compteurs permettent une facturation basée sur la consommation réelle, éliminant ainsi les estimations et les ajustements tardifs ou imprévus. Ils permettent ainsi une gestion plus précise du budget énergétique et réduisent significativement le délai de détection d’anomalie ou fuite éventuelle.
L’installation et la maintenance sont gérées par les gestionnaires des réseaux (Enedis pour l’électricité et GrDF pour le gaz). Ces derniers assurent également les relèves et les transmettent au fournisseur facturant le point de livraison. En cas d’anomalie remonté par un client, le fournisseur demande une intervention au gestionnaire.
Les principaux compteurs communicants sont Linky pour le réseau électrique et Gazpar pour le réseau gaz.
Un compteur de gaz est un dispositif qui mesure la quantité de gaz naturel consommée sur un site. Il permet de connaître la consommation d’énergie en mètres cubes (m³) sur une période donnée. La consommation en m³ est ensuite convertie grâce à deux coefficients mesurés sur le réseau par GrDF :
– PTA (Pression Température Altitude) : Coefficient d’ajustement du volume de gaz selon le lieu de consommation, variant entre 1 et 1.25
– PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur) : Quantité de chaleur produite par 1 m³ de Gaz (environ 0.0115 MWh/m³ ou 11.5 kWh/m³)
La consommation facturée en MWh est calculée en multipliant les m³ de gaz consommés par les coefficients PTA et PCS. Ainsi, obtenir une consommation exploitable nécessite de connaître ces coefficients de conversion.
Il est important de vérifier que le numéro de compteur inscrit au contrat et sur les factures correspond bien à celui attendu pour assurer une facturation correcte.
La Commission de Régulation de l’Énergie est l’autorité administrative indépendante en France chargée de veiller au bon fonctionnement des marchés de l’électricité et du gaz, en assurant une concurrence loyale et en protégeant les intérêts des consommateurs. Les décisions de la CRE peuvent influencer / encadrent certaines composantes de l’énergie comme les tarifs règlementés de vente, les taxes associées, les frais de fonctionnement du réseau, les conditions de fourniture et la protection des consommateurs contre les pratiques déloyales.
La CTA finance les retraites des salariés relevant du régime des industries électriques et gazières. Son montant peut varier. Cette taxe ne se voit pas exonérée de TVA.
Les énergies fossiles sont des sources d’énergie provenant de la décomposition de matières organiques sur des millions d’années. Ces énergies incluent le pétrole, le charbon et le gaz naturel. Elles sont les principales sources d’énergie utilisées dans le monde et en France pour la production d’électricité, le chauffage et les transports.
À l’échelle mondiale, le pétrole est la source d’énergie fossile la plus utilisée (31%), suivi du charbon (27%) et du gaz naturel (24%). Les énergies renouvelables représentent 12% de la consommation d’énergie primaire, tandis que le nucléaire en représente 6%.
En France, le nucléaire est prédominant dans la consommation d’énergie primaire (40%), suivi du pétrole et du gaz naturel (20% chacun). Les énergies renouvelables comptent pour 17%, et l’utilisation du charbon est très limitée (2%).
Une Facture estimée est une calculée sur la base d’une estimation de votre consommation d’énergie, plutôt que sur la consommation réelle constatée. Chaque facture précise si les relèves sont réelles ou estimées, ce qui permet d’anticiper une régularisation le cas échéant.
L’estimation de la consommation permet de recevoir des factures régulières même si le relevé de compteur n’a pas pu être effectué, facilitant ainsi la gestion continue du budget énergétique.
Cependant, cette estimation peut différer grandement de votre consommation réelle, entraînant des ajustements lors des relevés réels.
La consommation est estimée lorsque le gestionnaire de réseau n’a pas pu relever l’index réel du compteur. Les compteurs communiquant permettent des relèves réelles à chaque facture.
Le kWh (1 MWh = 1 000 kWh) est l’unité internationale de la consommation énergétique. Il correspond à la quantité d’énergie produite ou consommée par un appareil électrique d’une puissance d’un kilowatt (kW ou 1000 W, soit un petit radiateur électrique standard par exemple) pendant une heure . Pour l’électricité, le kilowattheure est directement mesuré au compteur. Le gaz est comptabilisé en m3 au compteur puis converti en kWh par GrDF grâce à des coefficients de conversion (le PCS et le PTA), différents à chaque point du réseau.
Le kWh (1 MWh = 1 000 kWh) est l’unité internationale de la consommation énergétique. Il correspond à la quantité d’énergie produite ou consommée par un appareil électrique d’une puissance d’un kilowatt (kW ou 1000 W, soit un petit radiateur électrique standard par exemple) pendant une heure . Pour l’électricité, le kilowattheure est directement mesuré au compteur. Le gaz est comptabilisé en m3 au compteur puis converti en kWh par GrDF grâce à des coefficients de conversion (le PCS et le PTA), différents à chaque point du réseau.
Un compteur de gaz mesure la quantité de gaz naturel consommée sur un site. Il permet de connaître la consommation d’énergie en mètres cubes (m³) sur une période donnée. La consommation en m³ est ensuite convertie grâce à deux coefficients mesurés sur le réseau par GrDF :
– PTA (Pression Température Altitude) : Coefficient d’ajustement du volume de gaz selon le lieu de consommation, variant entre 1 et 1.25
– PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur) : Quantité de chaleur produite par 1 m³ de Gaz (environ 0.0115 MWh/m³ ou 11.5 kWh/m³)
La consommation facturée en MWh est calculée en multipliant les m³ de gaz consommés par les coefficients PTA et PCS. Ainsi, obtenir une consommation exploitable nécessite de connaître ces coefficients de conversion.
Un compteur de gaz mesure la quantité de gaz naturel consommée sur un site. Il permet de connaître la consommation d’énergie en mètres cubes (m³) sur une période donnée. La consommation en m³ est ensuite convertie grâce à deux coefficients mesurés sur le réseau par GrDF :
– PTA (Pression Température Altitude) : Coefficient d’ajustement du volume de gaz selon le lieu de consommation, variant entre 1 et 1.25
– PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur) : Quantité de chaleur produite par 1 m³ de Gaz (environ 0.0115 MWh/m³ ou 11.5 kWh/m³)
La consommation facturée en MWh est calculée en multipliant les m³ de gaz consommés par les coefficients PTA et PCS. Ainsi, obtenir une consommation exploitable nécessite de connaître ces coefficients de conversion.
La TICGN est l’une des principales taxes qui composent le budget de consommation de gaz naturel en France. Cette taxe a été mise en place notamment pour inciter les consommateurs à réduire leur consommation de gaz naturel. Jusqu’au 1er avril 2014, le gaz naturel utilisé pour la consommation de particuliers était exonéré de TICGN. Aujourd’hui, toutes livraisons destinées à des particuliers, qu’il s’agisse de consommation individuelle ou collective, sont soumises à cette taxe.
Depuis le 1er janvier 2024, sa valeur est de 16.37€HT/MWh consommé, à laquelle s’ajoute la TVA. Cette taxe influe beaucoup sur le budget et représente plus de 20% des dépenses d’un contrat gaz.
Certains consommateurs sont exonérés de TICGN pour des raisons d’usage dans le cadre de process industriels.
Le TQD est la part variable permettant l’accès au réseau de distribution. Celle-ci rémunère le gestionnaire du réseau GrDF.
