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La crise au Moyen-Orient fait grimper les prix du gaz, tandis que l’électricité résiste

La crise géopolitique au Moyen-Orient continue d’affecter les marchés énergétiques. Les prix du gaz et du pétrole subissent une pression à la hausse, tandis que l’électricité reste relativement stable, en partie grâce à des fondamentaux solides dans les secteurs renouvelable et nucléaire.

🔥 Gaz : hausse alimentée par les tensions géopolitiques

• Contrat à effet 2025 : +5,3 %
• Novembre 2024 : +6,6 %

• Le marché du gaz a fortement réagi à l’escalade des tensions au Moyen-Orient, notamment entre Israël et l’Iran. Bien que les fondamentaux du marché restent globalement rassurants, avec des approvisionnements stables, c’est la prime de risque géopolitique qui fait augmenter les prix. Le Qatar, qui fournit environ 10 % des importations de GNL de l’UE fait transiter une partie importante de son gaz à travers le détroit d’Ormuz, auquel l’Iran a un accès stratégique. Les tensions dans cette région ont donc amplifié les craintes d’une perturbation des flux de GNL vers l’Europe, ce qui se reflète dans la hausse des prix.

⚡ Électricité : stabilité relative malgré la hausse du gaz

• Contrat à effet 2025 : +0,3 %
• Novembre 2024 : +18,7 %

• Contrairement au gaz, le prix de l’électricité n’a que très peu réagi aux tensions géopolitiques. La légère hausse de 0,3 % pour les contrats à long terme s’explique principalement par la robustesse du secteur renouvelable et une disponibilité nucléaire élevée.
• Cependant, pour le mois de novembre, les prix ont enregistré une augmentation notable de 18,7 %, mais cela n’est pas directement lié aux tensions géopolitiques ou à la montée des prix du gaz. Cette hausse est plutôt due à la transition des prix d’octobre à novembre, un mois où les prix sont traditionnellement plus élevés. De plus, la météo joue également un rôle, les prévisions indiquent des températures plus basses, augmentant ainsi la demande pour le chauffage électrique.

🛢️ Pétrole : forte remontée des prix après des déclarations politiques

• Pétrole brut : +10,4 %

• Le prix du pétrole brut a fortement grimpé cette semaine, affichant une hausse de 10,4 %. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas directement la violence des attaques entre l’Iran et Israël qui a fait monter les prix, mais plutôt une déclaration du président américain, qui a laissé entendre que les États-Unis pourraient soutenir militairement Israël pour s’en prendre à l’infrastructure énergétique iranienne. Cette perspective a immédiatement alimenté les craintes de perturbations dans l’approvisionnement mondial en pétrole, entraînant une hausse des prix du baril de Brent.

Conclusion : une situation énergétique tendue mais contrastée

Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient continuent de peser sur les prix de l’énergie, particulièrement pour le gaz et le pétrole, qui connaissent des hausses significatives. Toutefois, le marché de l’électricité fait preuve de résilience, en grande partie grâce à une production stable d’énergies renouvelables et à la bonne disponibilité du parc nucléaire.

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👉 À la semaine prochaine pour une nouvelle analyse des tendances du marché de l’énergie !